La vente de meuble n’a pas échappé au large processus de digitalisation en Chine. Depuis quelques années, et le phénomène a connu une expansion fulgurante avec la pandémie, la vente par Internet s’avère extrêmement populaire, pour ne pas dire incontournable.
Découvrons dans les lignes à venir de quelle manière l’aménagement des espaces de vie s’est fait une place dans les rouages de l’e-commerce chinois, et les mécaniques à connaître pour éventuellement pénétrer les marchés concernés.
Sommaire
1. Le luxe à l’honneur
Si la vente de meubles en ligne se popularise autant dans l’ancien Empire, c’est notamment grâce aux attraits du luxe.
Il faut savoir qu’un Chinois est presque constamment connecté sur We Chat. Et sur ce réseau social, les commerciaux rivalisent d’ingéniosité pour tenter les acheteurs avec des fauteuils, des lampes, des tapis de marque extrêmement chers, qui se distinguent par leur prestige davantage que par leur valeur matérielle.
2. Une concurrence rude et variée pour la vente de meuble digitale sur les marchés chinois
Ce n’est pas forcément la tendance dont on aime le plus parler, mais il faut en avoir conscience : le marché chinois est parfois saturé d’ambitieux commerçants qui veulent se frayer un chemin pavé d’or là où les opportunités fleurissent.
Ainsi, en plus des revendeurs habituels qui ont écoulent aussi leurs marchandises au sein des échoppes physiques, des designers indépendants investissent dans une publicité massive pour toucher la population chinoise. Il est important d’affiner son ciblage et de diversifier ses canaux de diffusion pour espérer se faire un nom.
3. Quand les Chinois se fient aux meubles… de leurs influenceurs

Bien sûr, la confiance que les consommateurs placent en ces fameux influenceurs qui essaiment sur les réseaux sociaux ne constitue pas une exception chinoise, mais cette dynamique est particulièrement marquée au pays de la Grande Muraille.
Pour espérer se forger une visibilité, les créateurs et revendeurs de meubles, surtout s’ils sont étrangers, gagnent largement à être promus par les fameux KOL, ou « Key Opinion Leaders ». Ce sont des intermédiaires puissants, qui viennent presque valider la qualité des articles.
Avec un peu de chance, certains d’entre eux vont même filmer leur intérieur et montrer qu’ils ont choisi telle ou telle marque pour l’aménager. Plus que de la publicité, c’est une sorte de « démonstration » de confiance.
4. Le boom des meubles en kit à travers la vente digitale
La digitalisation des meubles suppose, pour des raisons logistiques, une plus grande place aux fameux meubles en kit. Cela concerne surtout les couches populaires, qui préfèrent aménager leur espace de vie à moindre coût.
Un entrepreneur qui voudrait séduire les consommateurs chinois aura sans doute avantage à se concentrer sur cette tendance, bien que les meubles vendus « montés » aient encore la cote auprès de ceux qui préfèrent laisser la partie bricolage aux professionnels.
La digitalisation des meubles en Chine : notre bilan
En somme, la digitalisation des meubles en Chine s’inscrit dans un mouvement global de passage au numérique. La concurrence est de plus en plus rude, mais les marchés s’en voient aussi largement ouverts et diversifiés sur Internet – à condition bien sûr que le gouvernement local n’émette aucune réserve.
Que ce soit en ciblant les couches populaires à travers la vente de meubles en kit ou en optant pour une spécialisation dans le luxe, de nombreuses possibilités s’offrent aux entrepreneurs qui s’intéresse au marché digital de l’aménagement en Chine.