Le saviez-vous ? La Chine est l’un des plus grands investisseurs dans les puces électroniques au monde. Elle n’a cependant pas, à ce stade, les moyens techniques qui lui permettent de s’imposer comme un fabricant vraiment actif. Cela la conduit à se retrouver au sein de paradigmes concurrentiels parfois très délicats. On peut dire qu’une véritable « course à la puce » se lance entre différents pays.
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Quels sont les plus grands fabricants de semi-conducteurs au monde, avec la Chine ?
En réalité, la Chine a longtemps été « à la traîne » sur le marché des puces électroniques. Mais en 2020, fort d’une stratégie visant à surpasser la concurrence, elle s’est hissée en tête du classement des investisseurs. Attention : cela veut dire qu’elle ne compte pas parmi les plus grands fabricants. Elle en a justement l’ambition, afin de rattraper un retard pour ainsi dire séculaire.
Mais quels sont les pays qui ont déjà dominé les marchés de la puce électronique (et souhaitent continuer à le faire) ?
Les plus grands fabricants de puces électroniques au monde
- Les États-Unis livrent une concurrence sans pitié à la Chine dans de nombreux domaines, et ne fait pas d’exception concernant les puces électroniques. Il se joue même une bataille « politique » autour de cette problématique : récemment, le gouvernement américain a été jusqu’à interférer dans certaines exportations de composants vers la Chine, pour la freine dans sa course à la production.
- La Corée du Sud est un mastodonte de la puce électronique. C’est avec Taïwan l’un des plus grands concurrents locaux du marché chinois.
- Les Européens ne sont pas en reste, puisque la compagnie néerlandaise ASML, par exemple, apparaît comme l’une des clés de voûte dans la fabrication et la circulation des puces électroniques à travers le monde.
Quelles difficultés la Chine rencontre-t-elle au moment de fabriquer des puces électroniques ?
À ce stade, et même si elle tente d’y remédier, la Chine dépend étroitement de ses fournisseurs internationaux. Elle ne jouit pas encore de l’autonomie nécessaire à une fabrication effrénée de puces électroniques, au contraire des États-Unis par exemple.
Selon certaines sources, l’envie de s’imposer dans ce domaine tient de l’obsession pour le gouvernement chinois. Il faut dire que de nombreux produits typiquement locaux, notamment les smartphones, dépendent des semi-conducteurs.
C’est pour cette raison que les décisionnaires investissent massivement dans la « réunion » des composants nécessaires, afin de se construire une réserve propice à la fabrication de masse.
La communauté internationale reste sur ses gardes ; certains journaux – de manière sans doute un peu hyperbolique – ont été jusqu’à soupçonner l’ancien Empire de vouloir réactiver ses désirs de conquête pour voler la vedette à Taïwan par la force.
L’investissement dans la fabrication des puces électronique par la Chine : que retenir ?
Dans un monde où tout est connecté, la puce électronique joue un rôle crucial. La Chine l’a compris et, constatant à quel point les smartphones devenait importants chez les citoyens du monde entier, a fait de ce semi-conducteur l’objet de tous ses fantasmes industriels.
Si l’on peut comprendre cette ambition, parce qu’évidemment les USA ou la Corée du Sud ne sont pas avares de stratégies retorses, il faut juste espérer que cela ne donne pas lieu à des conflits armés sur le moyen ou long terme.